Universités privées,Les députés en guerre contre les faux diplômes

La journée du mardi 17 janvier 2012 a permis aux députés d'interroger le gouvernement sur ce qu'il en est exactement des faux diplômes délivrés dans les universités privées et publiques dans notre pays. Sur le fait, les élus du parlement n'entendent plus baisser la garde.
Les députés béninois sont préoccupés par la crédibilité des diplômes qui sont délivrés dans les universités privés au Bénin. Ils ne sont pas allés par quatre chemins pour fustiger ce qu'ils appellent la délivrance de faux diplômes dans nos universités privés et publiques. Les députés béninois se sont interrogés sur la question de la reconnaissance des diplômes obtenus dans les universités du Bénin et dans les autres pays que couvre l'Unesco d'une part, puis de l'acceptation au Bénin des diplômes obtenus dans les enseignements supérieurs des pays contractants d'autre part. Le sujet a retenu l'attention des députés à savoir Gilbrt Bagana, Daouda Takpara, Sofiatou Schanou et bien d'autres qui ont fait savoir qu'il y a beaucoup d'universités privées qui formes les bacheliers et leur délivrent de diplômes au Bénin, mais il y a que ces diplômes sont rejetés très souvent quand il s'agit de postuler pour des concours ou pour des emplois. Selon les députés, c'est une situation très préoccupante que le gouvernement doit revoir afin de soulager les peines des populations béninoises. Puisque les étudiants sont inscrits dans les universités privées contre de fortes sommes d'argent. C'est dire donc qu'il faut que le gouvernement prenne des mesures idoines à réglementer le système tout en évitant la délivrance de faux diplômes dans ces hauts lieux de savoir. A les en croire, le gouvernement doit avoir un système pour réglementer le fonctionnement des établissements privés, puis gérer la délivrance des diplômes dans ces milieux. Aussi, se sont-ils interrogés sur les sanctions qui sont infligées aux établissements privés non autorisés et qui exercent dans le pays. Sur ces préoccupations, la réaction du ministre François Abiola de l'enseignement supérieur n'a pas tardé. Dans ses explications, le ministre a souligné que dans la période d'avant 2010, aucun système n'est véritablement mis en place pour réglementer la situation. Mais à partir de 2010, des efforts ont été faits pour une correction dans le fonctionnement des universités privées et publiques en matière de délivrance de diplômes. Il a rassuré la représentation nationale de la mise en place d'un système pour contrôler la délivrance des diplômes équivalents. Pour les sanctions à appliquer aux établissements frauduleusement installés, le ministre a fait savoir que le gouvernement a rendu public une liste d'établissements autorisés et sensibilise les autres à se mettre en règle. A cet effet, il a lancé un appel aux parents de ne pas inscrire leurs enfants dans les universités non autorisées et qui sont installées par des promoteurs indélicats. Cosme Kèkè du journal ADJINAKOU
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