opinions d'un journaliste beninois sur la supposé tentative d'empoisonnement du president Béninois BONI YAYI
Les médias s’adonnent au jeu du pouvoir à cœur joie. En effet, aucun journaliste béninois n’est allé en Belgique pour fouiller ce dossier. Les organes de presse relayent les articles et les analyses des services de renseignements de la présidence. Pour combien ? Un montant avoisinant 200.000f Cfa.
La presse a chargé, au départ, la nièce de Yayi Boni dans ledit dossier. Comme la famille s’oppose à l’incarcération de sa fille, la presse a commencé à décharger la même nièce. Surtout, d’ici peu, la pauvre nièce peut trouver une fortune pour payer sa caution, comme Salomon Aboumon Yayi dans l’affaire Icc-Services.
Oh, quelle presse ! Le pouvoir asphyxie financièrement les organes de presse et affame les journalistes pour des miettes avec à la clé des manipulations. Lorsque j’ai dénoncé cela à la Haac, j’ai écopé d’un mois de suspension sans salaire dans mon journal en septembre 2012. Les médias disent unanimement rouge et reviennent dire noir. Cela ternit l’image de la presse béninoise.
Sincèrement, je regrette l’absence de Charles Toko dans la presse. En 2005, si le régime Mathieu Kérékou monte un coup, l’enfant terrible de Kouandé écrit tout le contraire dès le lendemain. Même au prix de sa vie, le « diable » de la presse béninoise affronte le général Martin Dohou Azongniho pour donner de vraies informations au peuple.
La presse n’a qu’à jouer alors son rôle ! Comment le journaliste opposant Christophe Houngbo a-t-il été empoisonné ? Où se trouve le financier Pierre Urbain Dangnivo disparu depuis 2010 ? Est-ce que les fonds de Icc-Services ont financé des activités politiques au sommet de l’Etat ? Il faut que les médias cherchent des réponses à ces questions, au lieu d’être les griots du pouvoir.
Mais j’ai osé parler. Pour défaut de pièce d’identité à la sortie de ma rédaction, le commissaire de Fidjrossè m’a placé en garde à vue et déféré devant le procureur de Cotonou en février 2012. Comme j’ai une moto, la police peut me jeter en prison pour défaut de phare, en application de la loi sur le délit de droit commun. Cela s’appelle la « dictature du développement » sous Yayi Boni. La vérité finit toujours par sortir !!!
Aziz IMOROU,
Journaliste
Cel : (+229) 97568787 / (+229) 93295252
Email : aziziste@yahoo.fr
La presse a chargé, au départ, la nièce de Yayi Boni dans ledit dossier. Comme la famille s’oppose à l’incarcération de sa fille, la presse a commencé à décharger la même nièce. Surtout, d’ici peu, la pauvre nièce peut trouver une fortune pour payer sa caution, comme Salomon Aboumon Yayi dans l’affaire Icc-Services.
Oh, quelle presse ! Le pouvoir asphyxie financièrement les organes de presse et affame les journalistes pour des miettes avec à la clé des manipulations. Lorsque j’ai dénoncé cela à la Haac, j’ai écopé d’un mois de suspension sans salaire dans mon journal en septembre 2012. Les médias disent unanimement rouge et reviennent dire noir. Cela ternit l’image de la presse béninoise.
Sincèrement, je regrette l’absence de Charles Toko dans la presse. En 2005, si le régime Mathieu Kérékou monte un coup, l’enfant terrible de Kouandé écrit tout le contraire dès le lendemain. Même au prix de sa vie, le « diable » de la presse béninoise affronte le général Martin Dohou Azongniho pour donner de vraies informations au peuple.
La presse n’a qu’à jouer alors son rôle ! Comment le journaliste opposant Christophe Houngbo a-t-il été empoisonné ? Où se trouve le financier Pierre Urbain Dangnivo disparu depuis 2010 ? Est-ce que les fonds de Icc-Services ont financé des activités politiques au sommet de l’Etat ? Il faut que les médias cherchent des réponses à ces questions, au lieu d’être les griots du pouvoir.
Mais j’ai osé parler. Pour défaut de pièce d’identité à la sortie de ma rédaction, le commissaire de Fidjrossè m’a placé en garde à vue et déféré devant le procureur de Cotonou en février 2012. Comme j’ai une moto, la police peut me jeter en prison pour défaut de phare, en application de la loi sur le délit de droit commun. Cela s’appelle la « dictature du développement » sous Yayi Boni. La vérité finit toujours par sortir !!!
Aziz IMOROU,
Journaliste
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