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Des rebelles près de Goualich, dans l'ouest de la Libye, le 11 juillet 2011. © AFP

Les troupes fidèles au "Guide" libyen Mouammar Kaddafi ont lancé une attaque pour reprendre le hameau de Goualich, tombée aux mains des insurgés la semaine dernière. 

La guerre entre les insurgés libyens et les troupes fidèles à Mouammar Kaddafi risque-t-elle à nouveau de se bloquer ? Moins d’une semaine après la prise du hameau Goualich, qui devait inaugurer une grande offensive des rebelles vers la capitale Tripoli (située à une centaine de kilomètre au Nord) des combats ont toujours lieu autour de cette localité. Et ce sont les insurgés, qui sont maintenant en position défensive.

Bataille dans la montagne

« Depuis deux heures du matin, les forces de Kaddafi frappent à intermittences avec des lance-roquettes Grad et des canons anti-tank calibre 106 » a indiqué lundi Waël Brachen, commandant d'une petit groupe de rebelles sur place. « Il y a une bataille dans la montagne de Zarat, près de Keklah (15 km au nord de Goualich) » a-t-il précisé à la mi-journée. Selon lui, des frappes ont aussi visé une route reliant Keklah à Al-Assabaa que les forces de Kadhafi tentent de reprendre.

Al-Assabaa était justement le prochain objectif des rebelles, d’où ils comptaient avancer vers Gharyane, dernière grande ville au sud de Tripoli. Les deux camps s’étaient déjà affrontés la veille en fin d’après-midi près de Goualich lors de petites escarmouches sans faire de victime selon le président du centre pour les médias de Keklah, Redouane al-Qadi.

Pendant près de quatre heures, les forces du colonel Kaddafi avaient utilisé des roquettes et des armes anti-aériennes Chelqa montées sur des blindées (23,4 de calibre) ainsi que des batteries anti aériennes (14,5). Face à eux, les rebelles étaient armées de mitrailleuses (14,5) et des roquettes RPG. (avec AFP