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Justice française :Yayi Boni et Benoît Illassa en procès ce jour à Paris

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Cet après-midi à quinze (15) heures, le dossier relatif à la supposée séparation du couple présidentiel béninois annoncé par Benoît Illassa sur son blog sera examiné par la justice française. L’accusé répondra d’une plainte portée contre lui par Yayi Boni l’année dernière pour « diffamation publique ». Seulement, on se demande si le Chef d’Etat béninois ne ferait pas mieux de se comporter comme son homologue français, qui dans une affaire pareille, n’a intenté aucun procès contre l’auteur de la nouvelle publiée dans la presse.


Encore une nouvelle année avec Yayi Boni à la ‘’Une’’ de la justice française. Le compatriote béninois vivant en France, Benoît Illassa comparaîtra tout à l’heure devant le président et juges composant la 17ème Chambre du tribunal de grande instance de Paris siégeant en formation civile au Palais de justice, 4 boulevard du Palais (Paris). Il est accusé d’avoir publié une information relative à « la séparation du couple présidentiel », sur son blog personnel. Devant les juges, l’accusé devra s’expliquer sur le bien-fondé de son information et en apporter les preuves. Le cas contraire, il devra verser à Yayi Boni la somme de 100.000 euros, soit l’équivalent de 65 millions Fcfa.
En effet, Benoit Illassa avait annoncé, l’année dernière, sur son blog que Yayi Boni n’était plus en couple avec Chantal de Souza, la première dame. Il a même expliqué des circonstances qui prouveraient ses affirmations. Se sentant « diffamé publiquement », le Président de la République a intenté contre lui un procès en justice. Sa première comparution est pour ce jour à Paris. Yayi Boni sera représenté par Me Charrière-Bournazel, son Avocat français. Une fois encore donc, Yayi Boni et le Bénin occuperont les juges français en ce début d’année, après avoir perdu face à Patrice Talon, le 4 décembre 2013. Le Chef d’Etat béninois (champion en assignation) devra à nouveau tourner son regard vers Paris pour le sort de son dossier. L’actualité internationale en fera également cas et c’est ainsi que Yayi veut ‘’vendre’’ l’image du Bénin.

Et pourtant, Hollande a montré la voie

En France, dans une situation presque pareille (affaire de femme), le Président François Hollande est resté au dessus de la mêlé. Il a montré qu’un Chef d’Etat, quand bien même, il a une vie privée, ne peut échapper totalement à toutes les attentions. Même s’il n’a pas dit qu’il pardonne, il n’a posé aucun acte menaçant la liberté de presse. Au contraire, il est apparu publiquement et a évoqué le dossier à lui collé devant la presse. Voilà un Chef d’Etat qui n’a pas peur de s’expliquer devant ses concitoyens sur des affaires qui apparaissent « floues » au sein de l’opinion. Pourquoi Yayi Boni ne peut pas s’expliquer sur cette histoire entre son épouse et lui qui coure les rues depuis plusieurs années ? Quelle est cette vie privée qu’une personnalité pourtant publique protège tant ? Pourquoi entretenir le mythe autour des relations que tout Cotonou révèle pourtant comme tumultueuses entre un Président de la République et une première dame ?
A Paris, François Hollande a parlé et la presse a encore écrit qu’il n’a pas convaincu. Pourtant, aucun journaliste ne se sent menacé. Mais au Bénin, un simple post sur un blog auquel les 90% des Béninois n’ont pas accès (à cause du fort taux d’analphabétisme et de la faible vitesse de navigation Internet) a amené Yayi Boni à recourir à la justice et réclamer des dizaines de millions Fcfa. La preuve qu’on veut demeurer dans l’intimidation et porter entrave à la liberté de presse. La communauté internationale et les partenaires suivent et apprécieront certainement.

Félicien Fangnon

Cet après-midi à quinze (15) heures, le dossier relatif à la supposée séparation du couple présidentiel béninois annoncé par Benoît Illassa sur son blog sera examiné par la justice française. L’accusé répondra d’une plainte portée contre lui par Yayi Boni l’année dernière pour « diffamation publique ». Seulement, on se demande si le Chef d’Etat béninois ne ferait pas mieux de se comporter comme son homologue français, qui dans une affaire pareille, n’a intenté aucun procès contre l’auteur de la nouvelle publiée dans la presse.

Encore une nouvelle année avec Yayi Boni à la ‘’Une’’ de la justice française. Le compatriote béninois vivant en France, Benoît Illassa comparaîtra tout à l’heure devant le président et juges composant la 17ème Chambre du tribunal de grande instance de Paris siégeant en formation civile au Palais de justice, 4 boulevard du Palais (Paris). Il est accusé d’avoir publié une information relative à « la séparation du couple présidentiel », sur son blog personnel. Devant les juges, l’accusé devra s’expliquer sur le bien-fondé de son information et en apporter les preuves. Le cas contraire, il devra verser à Yayi Boni la somme de 100.000 euros, soit l’équivalent de 65 millions Fcfa.
En effet, Benoit Illassa avait annoncé, l’année dernière, sur son blog que Yayi Boni n’était plus en couple avec Chantal de Souza, la première dame. Il a même expliqué des circonstances qui prouveraient ses affirmations. Se sentant « diffamé publiquement », le Président de la République a intenté contre lui un procès en justice. Sa première comparution est pour ce jour à Paris. Yayi Boni sera représenté par Me Charrière-Bournazel, son Avocat français. Une fois encore donc, Yayi Boni et le Bénin occuperont les juges français en ce début d’année, après avoir perdu face à Patrice Talon, le 4 décembre 2013. Le Chef d’Etat béninois (champion en assignation) devra à nouveau tourner son regard vers Paris pour le sort de son dossier. L’actualité internationale en fera également cas et c’est ainsi que Yayi veut ‘’vendre’’ l’image du Bénin.

Et pourtant, Hollande a montré la voie

En France, dans une situation presque pareille (affaire de femme), le Président François Hollande est resté au dessus de la mêlé. Il a montré qu’un Chef d’Etat, quand bien même, il a une vie privée, ne peut échapper totalement à toutes les attentions. Même s’il n’a pas dit qu’il pardonne, il n’a posé aucun acte menaçant la liberté de presse. Au contraire, il est apparu publiquement et a évoqué le dossier à lui collé devant la presse. Voilà un Chef d’Etat qui n’a pas peur de s’expliquer devant ses concitoyens sur des affaires qui apparaissent « floues » au sein de l’opinion. Pourquoi Yayi Boni ne peut pas s’expliquer sur cette histoire entre son épouse et lui qui coure les rues depuis plusieurs années ? Quelle est cette vie privée qu’une personnalité pourtant publique protège tant ? Pourquoi entretenir le mythe autour des relations que tout Cotonou révèle pourtant comme tumultueuses entre un Président de la République et une première dame ?
A Paris, François Hollande a parlé et la presse a encore écrit qu’il n’a pas convaincu. Pourtant, aucun journaliste ne se sent menacé. Mais au Bénin, un simple post sur un blog auquel les 90% des Béninois n’ont pas accès (à cause du fort taux d’analphabétisme et de la faible vitesse de navigation Internet) a amené Yayi Boni à recourir à la justice et réclamer des dizaines de millions Fcfa. La preuve qu’on veut demeurer dans l’intimidation et porter entrave à la liberté de presse. La communauté internationale et les partenaires suivent et apprécieront certainement.

Félicien Fangnon

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Cet après-midi à quinze (15) heures, le dossier relatif à la supposée séparation du couple présidentiel béninois annoncé par Benoît Illassa sur son blog sera examiné par la justice française. L’accusé répondra d’une plainte portée contre lui par Yayi Boni l’année dernière pour « diffamation publique ». Seulement, on se demande si le Chef d’Etat béninois ne ferait pas mieux de se comporter comme son homologue français, qui dans une affaire pareille, n’a intenté aucun procès contre l’auteur de la nouvelle publiée dans la presse.

Encore une nouvelle année avec Yayi Boni à la ‘’Une’’ de la justice française. Le compatriote béninois vivant en France, Benoît Illassa comparaîtra tout à l’heure devant le président et juges composant la 17ème Chambre du tribunal de grande instance de Paris siégeant en formation civile au Palais de justice, 4 boulevard du Palais (Paris). Il est accusé d’avoir publié une information relative à « la séparation du couple présidentiel », sur son blog personnel. Devant les juges, l’accusé devra s’expliquer sur le bien-fondé de son information et en apporter les preuves. Le cas contraire, il devra verser à Yayi Boni la somme de 100.000 euros, soit l’équivalent de 65 millions Fcfa.
En effet, Benoit Illassa avait annoncé, l’année dernière, sur son blog que Yayi Boni n’était plus en couple avec Chantal de Souza, la première dame. Il a même expliqué des circonstances qui prouveraient ses affirmations. Se sentant « diffamé publiquement », le Président de la République a intenté contre lui un procès en justice. Sa première comparution est pour ce jour à Paris. Yayi Boni sera représenté par Me Charrière-Bournazel, son Avocat français. Une fois encore donc, Yayi Boni et le Bénin occuperont les juges français en ce début d’année, après avoir perdu face à Patrice Talon, le 4 décembre 2013. Le Chef d’Etat béninois (champion en assignation) devra à nouveau tourner son regard vers Paris pour le sort de son dossier. L’actualité internationale en fera également cas et c’est ainsi que Yayi veut ‘’vendre’’ l’image du Bénin.

Et pourtant, Hollande a montré la voie

En France, dans une situation presque pareille (affaire de femme), le Président François Hollande est resté au dessus de la mêlé. Il a montré qu’un Chef d’Etat, quand bien même, il a une vie privée, ne peut échapper totalement à toutes les attentions. Même s’il n’a pas dit qu’il pardonne, il n’a posé aucun acte menaçant la liberté de presse. Au contraire, il est apparu publiquement et a évoqué le dossier à lui collé devant la presse. Voilà un Chef d’Etat qui n’a pas peur de s’expliquer devant ses concitoyens sur des affaires qui apparaissent « floues » au sein de l’opinion. Pourquoi Yayi Boni ne peut pas s’expliquer sur cette histoire entre son épouse et lui qui coure les rues depuis plusieurs années ? Quelle est cette vie privée qu’une personnalité pourtant publique protège tant ? Pourquoi entretenir le mythe autour des relations que tout Cotonou révèle pourtant comme tumultueuses entre un Président de la République et une première dame ?
A Paris, François Hollande a parlé et la presse a encore écrit qu’il n’a pas convaincu. Pourtant, aucun journaliste ne se sent menacé. Mais au Bénin, un simple post sur un blog auquel les 90% des Béninois n’ont pas accès (à cause du fort taux d’analphabétisme et de la faible vitesse de navigation Internet) a amené Yayi Boni à recourir à la justice et réclamer des dizaines de millions Fcfa. La preuve qu’on veut demeurer dans l’intimidation et porter entrave à la liberté de presse. La communauté internationale et les partenaires suivent et apprécieront certainement.

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Encore une nouvelle année avec Yayi Boni à la ‘’Une’’ de la justice française. Le compatriote béninois vivant en France, Benoît Illassa comparaîtra tout à l’heure devant le président et juges composant la 17ème Chambre du tribunal de grande instance de Paris siégeant en formation civile au Palais de justice, 4 boulevard du Palais (Paris). Il est accusé d’avoir publié une information relative à « la séparation du couple présidentiel », sur son blog personnel. Devant les juges, l’accusé devra s’expliquer sur le bien-fondé de son information et en apporter les preuves. Le cas contraire, il devra verser à Yayi Boni la somme de 100.000 euros, soit l’équivalent de 65 millions Fcfa.
En effet, Benoit Illassa avait annoncé, l’année dernière, sur son blog que Yayi Boni n’était plus en couple avec Chantal de Souza, la première dame. Il a même expliqué des circonstances qui prouveraient ses affirmations. Se sentant « diffamé publiquement », le Président de la République a intenté contre lui un procès en justice. Sa première comparution est pour ce jour à Paris. Yayi Boni sera représenté par Me Charrière-Bournazel, son Avocat français. Une fois encore donc, Yayi Boni et le Bénin occuperont les juges français en ce début d’année, après avoir perdu face à Patrice Talon, le 4 décembre 2013. Le Chef d’Etat béninois (champion en assignation) devra à nouveau tourner son regard vers Paris pour le sort de son dossier. L’actualité internationale en fera également cas et c’est ainsi que Yayi veut ‘’vendre’’ l’image du Bénin.

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En France, dans une situation presque pareille (affaire de femme), le Président François Hollande est resté au dessus de la mêlé. Il a montré qu’un Chef d’Etat, quand bien même, il a une vie privée, ne peut échapper totalement à toutes les attentions. Même s’il n’a pas dit qu’il pardonne, il n’a posé aucun acte menaçant la liberté de presse. Au contraire, il est apparu publiquement et a évoqué le dossier à lui collé devant la presse. Voilà un Chef d’Etat qui n’a pas peur de s’expliquer devant ses concitoyens sur des affaires qui apparaissent « floues » au sein de l’opinion. Pourquoi Yayi Boni ne peut pas s’expliquer sur cette histoire entre son épouse et lui qui coure les rues depuis plusieurs années ? Quelle est cette vie privée qu’une personnalité pourtant publique protège tant ? Pourquoi entretenir le mythe autour des relations que tout Cotonou révèle pourtant comme tumultueuses entre un Président de la République et une première dame ?
A Paris, François Hollande a parlé et la presse a encore écrit qu’il n’a pas convaincu. Pourtant, aucun journaliste ne se sent menacé. Mais au Bénin, un simple post sur un blog auquel les 90% des Béninois n’ont pas accès (à cause du fort taux d’analphabétisme et de la faible vitesse de navigation Internet) a amené Yayi Boni à recourir à la justice et réclamer des dizaines de millions Fcfa. La preuve qu’on veut demeurer dans l’intimidation et porter entrave à la liberté de presse. La communauté internationale et les partenaires suivent et apprécieront certainement.

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15/01/2014
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