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BENIN:Au sujet de la construction du port en eau profonde de Sèmè-Podji: L’Avocat de Samuel Dossou demande des comptes à Yayi

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Au sujet de la construction du port en eau profonde de Sèmè-Podji : L’Avocat de Samuel Dossou demande des comptes à Yayi

 

          Il y a quelques jours, l’Avocat de M. Samuel Dossou-Aworet a adressé une lettre au Président Boni yayi. Il lui a notifié que la construction du port en eau profonde de Sèmè-Podji contenue dans les dossiers pour lesquels le Bénin recherche des financements fait l’objet de convention avec son client Samuel Dossou-Aworet. Et ce dernier qui a une concession exclusive pour la construction et l’exploitation d’un port en eau profonde dans la région de Sèmè-Podji veut bien croire que le Chef de l’Etat ne va pas endosser une violation aussi caractérisée des engagements de l’Etat.

Dans sa correspondance courant deuxième quinzaine du mois de mai 2014, l’Avocat de M. Samuel Dossou-Aworet, domicilié à Paris, a fait un certain nombre de notifications au Chef de l’Etat> 

 

Il y a eu d’abord une correspondance du début du mois de mai dans laquelle il lui notifiait, en guise de rappel, que l’Etat a signé des accords avec son client, notamment la convention particulière du 9 décembre 2011 qui accorde à M. Samuel Dossou- Aworet une concession exclusive pour la construction et l’exploitation d’un port en eau profonde dans la région de Sèmè-Podji. Mais ce qui a surpris l’Avocat, c’est que les informations utilisées pour l’organisation de la table ronde de Paris au sujet du second port en eau profonde seraient celles que son client, par l’intermédiaire de son ingénieur, M. Lazare Gnonlonfin, avait données à l’Expert recruté par la Banque Mondiale, M. Justin Store, et qui résultaient des études  réalisées par le groupe Petrolin de M. Samuel Dossou-Aworet à ses propres frais. L’Avocat a précisé que son client veut être persuadé que l’organisation de cette table ronde, sans avoir consulté préalablement le concessionnaire désigné par l’Etat pour la construction de ce port en eau profonde, ne serait qu’un malentendu et le fait d’un manque de coordination des services de l’Etat. De même, M. Samuel Dossou-Aworet veut bien croire que le Chef de l’Etat ne va pas endosser une violation aussi caractérisée des engagements de l’Etat. Car il pense que l’Etat ferait tout pour éviter de s’exposer à toutes procédures nécessaires à la défense des intérêts de son client. Il a profité de l’occasion pour confirmer au Chef de l’Etat que les études et travaux sur le terrain pour la construction du port en eau profonde par son client, en sa qualité de concessionnaire, se poursuivent à un rythme soutenu ; et que dans le cadre de la convention susvisée, des rapports des étapes franchies lui sont faits régulièrement.

 



02/06/2014
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