MOPJAD Infos

LES GRANDS SAVANTS NOIRES QUI ONT MARQUE L'HISTOIRE DU MONDE

1- Granville T. Woods

Granville T. Woods (avril 23, 1856 - Janvier 30, 1910), était un African American inventeur. Il est né à Columbus, Ohio et décédé à New York.

Granville T. Woods littéralement appris ses compétences sur le tas. Il a fréquenté l'école à Columbus jusqu'à l'âge de 10 ans quand il se rend ensuite à travailler avec son père. Ils ont travaillé dans un atelier de mécanique qui a fait de vitesse pour les wagons de chemin de fer et la réparation de matériel et de machines . Woods a étudié d'autres machines de travailleurs dans différentes pièces d'équipement et a dit avoir payé des travailleurs de lui enseigner les concepts électriques.

Woods a consacré sa vie au développement d'une variété d'améliorations relatives à la voie ferrée et de l'industrie, dans les deux ans, est devenu ingénieur en chef de la vapeur. Deux ans plus tard, il a obtenu un emploi avec D & S chemins de fer, de conduire une locomotive à vapeur. Malheureusement, en dépit de sa haute aptitude et de l'éducation et des compétences précieuses, Woods a été refusée parce que les possibilités et les promotions de la couleur de sa peau. Rupture de la frustration et un désir de promouvoir ses compétences, Woods, ainsi que son frère Lyates, a constitué la société Woods Railway Telegraph en 1884. La société a fabriqué et vendu par téléphone, le télégraphe et le matériel électrique. Enfin, ses voyages et ses expériences l'ont amené à s'installer à Cincinnati, Ohio. Il était connu sous le nom de Black Thomas Edison.

Née à Columbus, en Ohio, en avril 23, 1856, Granville T. Woods a consacré sa vie au développement d'une variété d'inventions relatives à l'industrie ferroviaire. Pour certains, il était connu sous le nom de "Black Edison", les deux grands inventeurs de son temps. Granville T. Woods inventé plus d'une douzaine d'appareils électriques pour améliorer les voitures de chemin de fer et beaucoup d'autres pour le contrôle de la circulation de l'électricité. Son invention a été relevé plus d'un système de laisser le mécanicien d'un train près de son savoir-faire a été de former les autres. Ce dispositif a permis de réduire les accidents et les collisions entre les trains.

Granville T. Woods littéralement appris ses compétences sur le tas. Fréquentant l'école à Columbus jusqu'à l'âge de 10 ans, il a servi un apprentissage dans un atelier d'usinage et appris le métier de machiniste et de forgeron. Au cours de sa jeunesse, il s'est également rendu à l'école la nuit et a pris des leçons privées. Bien qu'il ait à quitter l'école formelle, à l'âge de dix ans, Granville T. Woods a réalisé que l'apprentissage et l'éducation sont essentiels pour le développement de compétences essentielles qui lui permettent d'exprimer sa créativité avec des machines.

En 1872, Granville T. Woods a obtenu un emploi de pompier sur le chemin de fer et du sud de Danville au Missouri, pour devenir un ingénieur. Il investit son temps libre à étudier l'électronique. En 1874, Granville Woods s'installe à Springfield, Illinois, et a travaillé dans une usine de laminage. En 1878, il occupe un emploi à bord de la Ironsides, un paquebot britannique, et, dans les deux ans, est devenu ingénieur en chef de la vapeur. Enfin, ses voyages et ses expériences l'ont amené à s'installer à Cincinnati, Ohio, où il est devenu le principal responsable de la modernisation du chemin de fer.

En 1888, Granville T. Woods a développé un système électrique pour les frais généraux pour la réalisation de lignes de chemin de fer, qui l'aide dans le développement de la surcharge du système de chemin de fer dans des villes comme Chicago, Saint Louis et New York. Dans son début de la trentaine, il s'intéresse à l'énergie thermique et axée sur les moteurs à vapeur. Et, en 1889, il a déposé son premier brevet pour une amélioration de la chaudière à vapeur four. En 1892, un système électrique des chemins de fer a été exploité à Coney Island, NY. En 1887, il a breveté la Synchronous Multiplex Railway Telegraph, qui a permis la communication entre les gares de trains en mouvement. Granville T. Woods' invention a permis aux trains de communiquer avec la station de trains et avec d'autres afin qu'ils savaient exactement où ils étaient en tout temps.

Alexander Graham Bell de l'entreprise a acheté les droits à Granville T. Woods' "telegraphony", lui permettant de devenir un temps plein inventeur. Parmi ses autres inventions ont été début d'une chaudière à vapeur et un four automatique de freinage à air utilisés pour ralentir ou arrêter les trains. Wood's voiture électrique est alimenté par les câbles aériens. Il a été le troisième système ferroviaire de garder les voitures en cours d'exécution sur la bonne voie.

Succès qui a conduit à des poursuites déposées par Thomas Edison, qui a poursuivi Granville Woods affirmant qu'il est le premier inventeur du télégraphe multiplex. Granville Woods finalement gagné, mais Edison n'a pas renoncer facilement quand il voulait quelque chose. Tenter de gagner Woods (et de ses inventions), Edison Woods Granville offert une place dans le département de génie de l'Edison Electric Light Company à New York. Woods, préférant son indépendance, a baissé.

Brevets

• # 299894, 6.3.1884, four vapeur

• # 308817, 12.2.1884, Téléphone émetteur

• # 315368, 4.7.1885, Appareils pour la transmission de messages par l'électricité

• # 364619, 6.7.1887, relais instrument

• # 366192, 7.5.1887, Polarized relais

• # 368265, 8.16.1887, frein électromécanique

• # 371241, 10.11.1887, Téléphone système et des appareils

• # 371655, 10.18.1887, frein électromagnétique des appareils

• # 373383, 11.5.1887, Chemin de fer de téléphone

• # 373915, 11.29.1887, induction du système de télégraphe

• # 383844, 5.29.1888, Overhead système conducteur électrique pour les chemins de fer

• # 385034, 6.26.1888, Electromotive de chemin de fer

•# 386282, 7.17.1888, Tunnel de la construction électrique des chemins de fer

• # 387839, 8.14.1888, pile galvanique

• # 388803, 8.28.1888, des chemins de fer de télégraphie

• # 395533, 1-1-1889, Automatique sécurité découpe pour circuits électriques

• # 463020, 11.10.1891 électrique, système de chemin de fer

• # 507606, 10.31.1893, Electric railwaysupply système

• # 639692, 12.19.1899, les appareils de divertissement

• # 656760, 8.28.1900, Incubator

• # 662049, 11.20.1900, Automatique-circuit dispositif de

• # 681768, 9.3.1901, de réglage et de contrôle électrique des dispositifs de traduction

• # 690809, 1.7.1902, appareil de contrôle de moteurs électriques ou autres appareils électriques de traduction

• # 695988, 3.25.1902 électrique, des chemins de fer

• # 701981, 6.10.1902, de freins à air automatique

• # 718183, 1.13.1903 électrique, système de chemin de fer

• # 762792, 6.14.1904, appareils électriques de chemin de fer

 

2-Charles Richard Drew (1904 1950) : Le père de la transfusion sanguine

Né en 1904 dans le ghetto de Washington D.C, Charles R. Drew est l’aîné d’une famille de cinq enfants.

Pour mieux faire ressortir l’importance de l’apport du D` Charles R. Drew à l’avancement de la recherche sur le sang, il convient de brosser, même à grands traits, le tableau des connaissances dans ce domaine en ce temps. Dans la première moitié du XXe siècle, la science, malgré des progrès remarquables, n’avait pas pénétré tous les secrets de ce précieux liquide qu’est le sang. Par exemple, le D’Alexis Carrel, prix Nobel 1912 et auteur de L’homme, cet inconnu, avait jeté les bases des études ultérieures sur la transplantation des vaisseaux sanguins et des organes. On sait également que l’autrichien Karl Landsteiner, prix Nobel de médecine en 1930, surnommé le père de l’immunologie sanguine, avait déterminé les groupes sanguins O, A, B, AB. Cette découverte a rendu possible la transfusion du sang. Mais l’un des problèmes majeurs qui se posaient consistait dans la conservation de ce liquide qui, en dehors du corps, se détériore rapidement. Drew focalisait son attention sur les facteurs physiques, chimiques, biologiques, susceptibles d’engendrer l’altération du sang. Il s’aperçut que le plasma sanguin se prêtait beaucoup mieux au stockage. On entend par plasma la portion liquide du sang débarrassé des cellules.

L’avantage que présentait l’usage du plasma était la résolution du problème d’incompatibilité. Autrement dit, on n’était plus obligé de prendre en considération à la fois le groupe sanguin du donneur et celui du receveur. L’importance de la découverte de Drew se mesure à l’urgence de la nécessité de la transfusion sanguine à cause de la deuxième guerre mondiale. Les principaux belligérants (France, Angleterre, États Unis, Canada) avaient un besoin crucial de sang. Donc, il fallait non seulement transfuser, mats surtout conserver le sang. En 1940, la Blood Transfusion Association convoqua en toute hâte une réunion à laquelle participèrent les docteurs Alexis Carrel et Karl Landsteiner. Charles R. Drew réussit w convaincre les participants de la pertinence du choix du plasma au lieu du sang pour la transfusion. Selon lui, cette méthode se révélait plus pratique et efficace.

En collaboration avec le D’ Scudder, il établit en 1939, la banque du sang du Presbyterian Hospital de New York. Un an plus tard, Drew retourna à l’école de médecine de Howard où il enseigna la chirurgie. Entretemps, la "Blood Transfusion Association" offrit son concours à la Grande-Bretagne toujours en guerre. Ainsi fut créé le projet appelé « Blood for Britain ». Le D’ John Beattie, directeur de recherche aux laboratoires du collège royal des chirurgiens en Angleterre, sollicita les services de Drew pour que celui ci organise l’expédition de plasma sanguin vers ce pays. Le D’ Charles R. Drew prit les dispositions nécessaires à la réalisation de ce projet auquel la Croix Rouge Américaine s’associa. Et vers la fin de l’année 1940, la Grande Bretagne était en mesure de gérer ses propres banques du sang Par la suite, la Croix Rouge Américaine décida d’élaborer un programme national de collecte de sang réservé aux forces armées américaines. Le directeur en fut nul autre que Charles R. Drew.

Tout allait bien jusqu’à ce que le vieux démon de la discrimination raciale surgisse : les forces armées informèrent la Croix Rouge Américaine que le sang des « gens de couleur » ne serait pas accepté. Ce qui indigna le D’Charles R. Drew au plus haut point et incita le journal de Chicago, Defender (26 septembre 1942), à écrire : « Le sang nègre est refusé, mais quand les terribles raids aériens sur Londres en septembre 1940 tuèrent et blessèrent des milliers de personnes, un appel urgent fut lancé à l’Amérique pour du plasma sanguin. Ce fut à un chirurgien noir américain que les médecins britanniques s’adressèrent pour l’envol du plasma sanguin en provenance des États Unis". » Le même journal continue : « Le sang nègre n’est pas accepté, mais quand les Japonais ont bombarbé Pearl Harbor et mutilé des centaines de soldats et de marines américains, le sang qui a sauvé la vie à ces derniers a été collecté par un chirurgien noir".

Cette appréhension du "sang nègre" s’explique, dans une large mesure, par l’ignorance et les mythes qui y sont généralement associés. La science nous apprend qu’en dehors des problèmes d’incompatibilité, le sang d’un individu d’une race donnée peut être transfusé à un individu d’une race différente. Néanmoins, à l’époque de Charles R Drew, on croyait à tort que le sang d’une personne de race noire contenait ses traits de caractère et qu’il pouvait même altérer la couleur de la peau d’un transfusé de race blanche. Nous sommes alors dans la première moitié du XXe siècle, en plein conflit mondial. Rappelons que c’est le moment où Adolf Hitler, dans son livre Mein Kampf revendique le mythe du sang pour fonder l’ordre nouveau : « Le même sang appartient au même empire". » Que le mot « sang » soit employé ici au sens métaphorique n’y change rien. L’essentiel est qu’il serve de critère de sélection.

D’autres événements fâcheux du genre de celui que nous venons d’évoquer, ont profondément exaspéré Drew, mais ne l’ont point empêché de faire une fulgurante carrière médicale et scientifique. Les divers témoignages de reconnaissance à son égard ne le prouvent que trop. De nombreuses écoles à Washington, D.C., Wilmington, Delaware, Arlington, en Virginie, en Floride, Indiana portent son nom. En 1944, Charles R. Drew reçoit la médaille Spingarn de la National Association for the Advancement of Colored People (NAACP) pour son travail sur le plasma sanguin. On lui décerna également le prix E.S. Jones pour ses recherches en médecine. Le Virginia State College lui conféra en 1945 un doctorat honorifique ès sciences. Le Collège d’Amherst l’honora de la même manière.

En 1946, le Dr Charles R. Drew fut élu membre du Collège international des chirurgiens. En septembre 1968, le Charles R. Drew Neighborhood Health Center commença à fonctionner dans la région de Bedford Stuyvesant de Brooklyn à New York. Un centre médical en Californie a pour nom Charles R. Drew. En 1977, le siège de la Croix Rouge Américaine à Washington, D.C., a été rebaptisé Charles R. Drew Blood Center. Le D’ Drew mourut, en 1950, des suites d’une hémorragie due à un accident de voiture. On prétend qu’il aurait eu la vie sauve si l’hôpital réservé aux Blancs avait accepté de le soigner. (Extrait tiré de l’ouvrage : Inventeurs et savants noirs - Yves Antoine)

 

3- Cheikh Anta Diop

Cheikh Anta Diop naît en 1923 dans un petit village du Sénégal, Caytou. L'Afrique est sous la domination coloniale européenne qui a pris le relai de la traite négrière atlantique commencée au 16ème siècle. La violence dont l'Afrique est l'objet, n'est pas de nature exclusivement militaire, politique et économique. Les Théoriciens (Voltaire, Hume, Hegel, Gobineau, Lévy Bruhl, etc.) et institutions d'Europe (l'institut d'ethnologie de France créé en 1925 par L. Lévy Bruhl, par exemple), s'appliquent à légitimer au plan moral et philosophique l'infériorité intellectuelle décrétée du Nègre. La vision d'une Afrique anhistorique et atemporelle, dont les habitants, les Nègres, n'ont jamais été responsables, par définition, d'un seul fait de civilisation, s'impose désormais dans les écrits et s'ancre dans les consciences.

L'Égypte est ainsi arbitrairement rattachée à l'Orient et au monde méditerranéen géographiquement, anthropologiquement, culturellement. C'est donc dans un contexte singulièrement hostile et obscurantiste que Cheikh Anta Diop est conduit à remettre en cause, par une investigation scientifique méthodique, les fondements mêmes de la culture occidentale relatifs à la genèse de l'humanité et de la civilisation.

La renaissance de l'Afrique, qui implique la restauration de la conscience historique, lui apparaît comme une tâche incontournable à laquelle il consacrera sa vie. C’est ainsi qu’il s'attache, dès ses études secondaires à Dakar et St Louis du Sénégal, à se doter d'une formation pluridisciplinaire en sciences humaines et en sciences exactes, nourrie par des lectures extrêmement nombreuses et variées. S'il acquiert une remarquable maîtrise de la culture européenne, il n'en est pas moins profondément enraciné dans sa propre culture. Sa parfaite connaissance du wolof, sa langue maternelle, se révèlera être l'une des principales clés qui lui ouvrira les portes de la civilisation pharaonique. Par ailleurs, l'enseignement coranique le familiarise avec le monde arabo-musulman.

A partir des connaissances accumulées et assimilées sur les cultures africaine, arabo-musulmane et européenne, Cheikh Anta Diop élabore des contributions majeures dans différents domaines. L'ensemble se présente comme une œuvre cohérente et puissante qui fait de Cheikh Anta Diop un savant et un humaniste. On se propose dans une première partie de dégager de manière concise quelques-uns des traits essentiels de son œuvre. En second lieu, on présente la poursuite de l'œuvre du savant dans le domaine de l'histoire et de l'égyptologie.

La reconstitution scientifique du passé de l'Afrique et la restauration de la conscience historique

Au moment où Cheikh Anta Diop entreprend ses premières recherches historiques (années 40) l'Afrique noire ne constitue pas "un champ historique intelligible" pour reprendre une expression de l'historien britannique Arnold Toynbee. Il est symptomatique qu'encore au seuil des années 60, dans le numéro d'octobre 1959 du Courrier de l'UNESCO, l'historien anglo-saxon Basile Davidson introduise son propos sur la "Découverte de l'Afrique" par la question : "Le Noir est-t-il un homme sans passé ?" Dans son récent ouvrage Cheikh Anta Diop, Volney et le Sphinx, Théophile Obenga montre magistralement en quoi consistent l'originalité et la nouveauté de la problématique historique africaine ouverte et développée par Cheikh Anta Diop :

"En refusant le schéma hégélien de la lecture de l'histoire humaine, Cheikh Anta Diop s'est par conséquent attelé à élaborer, pour la première fois en Afrique noire une intelligibilité capable de rendre compte de l'évolution des peuples noirs africains, dans le temps et dans l'espace. Un ordre nouveau est né dans la compréhension du fait culturel et historique africain. Les différents peuples africains sont des peuples "historiques" avec leur État : l'Égypte, la Nubie, Ghana, Mali, Zimbabwe, Kongo, Bénin, etc. leur esprit, leur art, leur science. Mieux, ces différents peuples historiques africains s'accomplissent en réalité comme des facteurs substantiels de l'unité culturelle africaine".

Théophile Obenga, Leçon inaugurale du colloque de Dakar de février-mars 1996 intitulé : "L'œuvre de Cheikh Anta Diop - La Renaissance de l'Afrique au seuil du troisième millénaire", Actes du colloque de Dakar à paraître). Nations nègres et Culture – De l'Antiquité nègre égyptienne aux problèmes culturels de l'Afrique d'aujourd'hui– que publie en 1954 Cheikh Anta Diop aux Éditions Présence Africaine créées par Alioune Diop est le livre fondateur d'une écriture scientifique de l’histoire africaine. La reconstitution critique du passé de l'Afrique devient possible grâce à l'introduction du temps historique et de l'unité culturelle. La restauration de la conscience historique devient alors elle aussi possible.

Les principales thématiques développées par Cheikh Anta Diop

Les thématiques présentes dans l'œuvre de Cheikh Anta Diop peuvent être regroupées en six grandes catégories :

a. L'origine de l'homme et ses migrations. Parmi les questions traitées : l'ancienneté de l'homme en Afrique, le processus de différentiation biologique de l’humanité, le processus de sémitisation, l’émergence des Berbères dans l’histoire, l'identification des grands courants migratoires et la formation des ethnies africaines.

b. La parenté Égypte ancienne/Afrique noire. Elle est étudiée selon les aspects suivants : le peuplement de la vallée du Nil, la genèse de la civilisation égypto-nubienne, la parenté linguistique, la parenté culturelle, les structures socio-politiques, etc.

c. La recherche sur l'évolution des sociétés. Plusieurs développements importants sont consacrés à la genèse des formes anciennes d'organisation sociale rencontrées dans les aires géographiques méridionale (Afrique) et septentrionale (Europe), à la naissance de l'État,.à la formation et l'organisation des États africains après le déclin de l'Égypte, à la caractérisation des structures politiques et sociales africaines et européennes avant la période coloniale ainsi qu'à leur évolution respective, aux modes de production, aux conditions socio-historiques et culturelles qui ont présidé à la Renaissance européenne.

d. L'apport de l'Afrique à la civilisation. Cet apport est restitué dans de nombreux domaines : la métallurgie, l'écriture, les sciences (mathématiques, astronomie, médecine, ...), les arts et l'architecture, les lettres, la philosophie, les religions révélées (judaïsme, christianisme, islam), etc.

e. Le développement économique, technique, industriel, scientifique, institutionnel, culturel de l'Afrique. Toutes les questions majeures que pose l'édification d'une Afrique moderne sont abordées : maîtrise des systèmes éducatif, civique et politique avec l'introduction et l'utilisation des langues nationales à tous les niveaux de la vie publique ; l'équipement énergétique du continent ; le développement de la recherche fondamentale ; la représentation des femmes dans les institutions politiques ; la sécurité ; la construction d'un État fédéral démocratique, etc. La création par Cheikh Anta Diop du laboratoire de datation par le radiocarbone qu'il dirige jusqu'à sa disparition est significative de toute l'importance accordée à "l'enracinement des sciences en Afrique".

f. L'édification d'une civilisation planétaire. L'humanité doit rompre définitivement avec le racisme, les génocides et les différentes formes d’esclavage. La finalité est le triomphe de la civilisation sur la barbarie. Cheikh Anta Diop appelle de ses vœux l'avènement de l'ère qui verrait toutes les nations du monde se donner la main "pour bâtir la civilisation planétaire au lieu de sombrer dans la barbarie" (Civilisation ou Barbarie, 1981). L’aboutissement d’un tel projet suppose :

- la dénonciation de la falsification moderne de l'histoire : "La conscience de l'homme moderne ne peut progresser réellement que si elle est résolue à reconnaître explicitement les erreurs d'interprétations scientifiques, même dans le domaine très délicat de l'Histoire, à revenir sur les falsifications, à dénoncer les frustrations de patrimoines. Elle s'illusionne, en voulant asseoir ses constructions morales sur la plus monstrueuse falsification dont l'humanité ait jamais été coupable tout en demandant aux victimes d'oublier pour mieux aller de l'avant" (Cheikh Anta Diop, Antériorité des civilisations nègres – mythe ou vérité historique ?, Paris, Présence Africaine, p. 12).

- la réaffirmation de l'unité biologique de l'espèce humaine fondement d’une nouvelle éducation qui récuse toute inégalité et hiérachisation raciales : "... Donc, le problème est de rééduquer notre perception de l'être humain, pour qu'elle se détache de l'apparence raciale et se polarise sur l'humain débarrassé de toutes coordonnées ethniques." (Cheikh Anta Diop, "L'unité d'origine de l'espèce humaine", in Actes du colloque d'Athènes : Racisme science et pseudo-science, Paris, UNESCO, coll. Actuel, 1982, pp. 137-141). L'ensemble de ces grandes problématiques définit de façon claire et cohérente un cadre, des axes et un programme de travail.

L'apport méthodologique et les acquis du colloque du Caire

Pour sortir l'Afrique du paradigme anhistorique et ethnographique dans lequel anthropologues et africanistes l'avaient confinée Cheikh Anta Diop adopte une méthodologie de recherche qui s'appuie sur des études diachroniques, le comparatisme critique, la pluridisciplinarité : archéologie, linguistique, ethnonymie/toponymie, sociologie, sciences exactes, etc.. Grâce à une approche à la fois analytique et synthétique il lui a été possible de rendre aux faits historiques, sociologiques, linguistiques, culturels du continent africain, leur cohérence et leur intelligibilité. La nouvelle méthodologie en matière d'histoire africaine que préconise et met en œuvre Cheikh Anta Diop dans ses travaux est exposée dans son livre Antériorité des civilisations nègres – mythe ou vérité historique ?, (op. cit., pp. 195-214) et largement commentée par le professeur Aboubacry Moussa Lam (cf. bibliographie).

S'agissant de l'Égypte ancienne alors étudiée dans son contexte négro-africain, Cheikh Anta Diop écrit :

"Partant de l'idée que l'Égypte ancienne fait partie de l'univers nègre, il fallait la vérifier dans tous Ies domaines possibles, racial ou anthropologique, linguistique, sociologique, philosophique, historique, etc. Si l'idée de départ est exacte, l'étude de chacun de ces différents domaines doit conduire à la sphère correspondante de l'univers nègre africain. L'ensemble de ces conclusions formera un faisceau de faits concordants qui éliminent le cas fortuit. C'est en cela que réside la preuve de notre hypothèse de départ. Une méthode différente n'aurait conduit qu'à une vérification partielle qui ne prouverait rien. Il fallait être exhaustif" (Cheikh Anta Diop, Antériorité des civilisations nègres – mythe ou vérité historique ?, Paris, Présence Africaine, 1967, p. 275).

En 1970, l'UNESCO sollicite Cheikh Anta Diop pour devenir membre du Comité scientifique international pour la rédaction d'une Histoire générale de l'Afrique. Son exigence d'objectivité le conduit à poser trois préalables à la rédaction des chapitres consacrés à l'histoire ancienne de l'Afrique. Les deux premiers consistent en la tenue d'un colloque international, organisé par l'UNESCO, réunissant des chercheurs de réputation mondiale, pour d'une part, traiter de l'origine des anciens Égyptiens, et d'autre part faire le point sur le déchiffrement de l'écriture méroïtique. En effet, une confrontation des travaux de spécialistes du monde entier lui paraissait indispensable pour faire avancer la science historique. Le troisième préalable concerne la réalisation d'une couverture aérienne de l'Afrique afin de restituer les voies anciennes de communication du continent.

C'est ainsi que se tient au Caire du 28 janvier au 3 février 1974, organisé par l'UNESCO dans le cadre de la Rédaction de l'Histoire générale de l'Afrique, le colloque intitulé : "Le peuplement de l'Égypte ancienne et le déchiffrement de l'écriture méroïtique".

Ce colloque rassemble une vingtaine de spécialistes appartenant aux pays suivants : Égypte, Soudan, Allemagne, USA, Suède, Canada, Finlande, Malte, France, Congo et Sénégal. La contribution très constructive des chercheurs africains tant au plan méthodologique qu'au niveau de la masse des faits apportés et instruits, a été reconnue par les participants et consigné dans le compte-rendu du colloque, notamment dans le domaine de la linguistique : "un large accord s'est établi entre les participants". "Les éléments apportés par les professeurs DIOP et OBENGA ont été considérés comme très constructifs. (…) Plus largement, le professeur SAUNERON a souligné l'intérêt de la méthode proposée par le professeur OBENGA après le professeur DIOP. L'Égypte étant placée au point de convergence d'influences extérieures, il est normal que des emprunts aient été faits à des langues étrangères ; mais il s'agit de quelques centaines de racines sémitiques par rapport à plusieurs milliers de mots. L'égyptien ne peut être isolé de son contexte africain et le sémitique ne rend pas compte de sa naissance ; il est donc légitime de lui trouver des parents ou des cousins en Afrique."[cf. Histoire générale de l’Afrique, Paris, Afrique/Stock/Unesco, 1980, pp. 795-823].

S'agissant de la culture égyptienne : "Le professeur VERCOUTTER a déclaré que, pour lui, l'Égypte était africaine dans son écriture, dans sa culture et dans sa manière de penser. Le professeur Le rapport, dans sa conclusion générale indique que "La très minutieuse préparation des communications des professeurs Cheikh Anta DIOP et OBENGA n'a pas eu, malgré les précisions contenues dans le document de travail préparatoire envoyé par l'UNESCO, une contrepartie toujours égale. Il s'en est suivi un véritable déséquilibre dans les discussions." LECLANT a reconnu ce même caractère africain dans le tempérament et la manière de penser des Égyptiens."

Depuis 1974, les découvertes archéologiques, les études linguistiques, les études génétiques, l'examen de la culture matérielle, l'étude de la philosophie, etc. ne font que confirmer chaque jour davantage les grandes orientations de recherche recommandées par le Colloque du Caire.

La période de la recherche solitaire 1946-1970

Jusqu'au début des années 1970, Cheikh Anta Diop poursuit, dans une totale solitude intellectuelle, ses recherches sur la parenté existant entre l'Égypte ancienne et le reste de l'Afrique noire engagées déjà depuis plus d'une vingtaine d'années. Un veto s'oppose implacablement à ce qu'il enseigne à l'Université de Dakar. Deux conséquences immédiates en découlent : l'impossibilité d'orienter et de former les jeunes générations d'historiens et d'égyptologues africains, et celle de procéder au renouvellement complet des "Études africaines" tant sur le plan du contenu de l'enseignement (intégration des antiquités égypto-nubiennes, etc.) que sur celui des critères de compétence.

Tests de mélanine

Selon Cheikh Anta Diop, les procédés égyptiens de momification ne détruisent pas l'épiderme au point de rendre impraticables les différents tests de la mélanine permettant de connaître leur pigmentation. Au contraire, eu égard à la fiabilité de tels tests, il s'étonne qu'ils n'aient pas été généralisés sur les momies disponibles. Sur des échantillons de peau de momie égyptienne « prélevés au laboratoire d'anthropologie physique du Musée de l'Homme à Paris», Cheikh Anta Diop a réalisé des coupes minces, dont l'observation microscopique à la lumière ultraviolette lui fait « classer indubitablement les anciens Égyptiens parmi les Noirs »

Œuvres

• Nations nègres et culture : de l'antiquité nègre égyptienne aux problèmes culturels de l'Afrique noire d'aujourd'hui, (ISBN 2708706888) (1954)

• L'unité culturelle de l'Afrique noire, (ISBN 2708704060) (1959)

• L'antiquité africaine par l'image, (ISBN 2708706594)

• L'Afrique noire précoloniale. Étude comparée des systèmes politiques et sociaux de l'Europe et de l'Afrique noire de l'antiquité à la formation des États modernes, (ISBN 2708704796) (1960)

•Les fondements culturels techniques et industriels d'un futur État fédéral d'Afrique noire, (ISBN 2708705350)

• Antériorité des civilisations nègres, mythe ou vérité historique ?, (ISBN 2708705628) (1967)

• Parenté génétique de l'égyptien pharaonique et des langues négro-africaines (1977)

• Civilisation ou barbarie, (ISBN 2708703943) (1981)

• Nouvelles recherches sur l'égyptien ancien et les langues africaines modernes, Présence Africaine, Paris, 1988. Ouvrage posthume.

 

4- Cheikh Modibo DIARRA

Cheikh Modibo Diarra, (né en 1952) est un astrophysicien Malien très réputé dans la communauté scientifique. Il est devenu depuis 2006 le président de Microsoft Afrique. Il est également ambassadeur de bonne volonté de l'Unesco.

Après avoir obtenu son bac au Mali, Cheick Modibo Diarra étudie les mathématiques, la physique et la mécanique analytique à Paris à l’Université Pierre et Marie Curie, puis l’ingénierie aérospatiales aux États-Unis à Howard University (Washington D.C.).

Il est recruté par la NASA, en tant que premier chercheur africain, il a participé aux programmes Magellan (vénus), Ulysses (Pôle du Soleil), Galiléo (Jupiter), Mars Observer et Mars Pathfinder.

En 1999, il crée la Fondation Pathfinder pour l’éducation et le développement en Afrique et développe à partir de 2002, un laboratoire de recherche sur l’énergie solaire à Bamako Il cherche à s’impliquer davantage dans des initiatives en faveur du développement en Afrique. « La fracture numérique » entre le continent et le reste du monde est pour lui un réel défi pour l’Afrique.

Il a alors créé le Sommet africain de la science et des nouvelles technologies (SASNET) qui a déjà tenu plusieurs réunions en Afrique (Gabon, Mauritanie) et a apporté des soutiens à divers projets d’étudiants africains. Il est nommé le 20 Février 2006 à la tête de Microsoft Afrique.

La nomination de Cheick Diarra vient soutenir les plans de Microsoft en faveur du développement du projet Pathfinder qui a été lancé comme projet pilote en Namibie. Neuf pays africains ont été sélectionnés pour la mise en place de ce projet, dont l’objectif est de redéployer des PC remis à neuf dans le cadre d’un réseau permettant aux utilisateurs d’utiliser des logiciels modernes qu’ils ne seraient autrement pas capables d’exploiter.

Cheikh Modibo Diarra a été fondateur et Président du Sommet Africain de la science et des nouvelles technologies (SASNET), Vice-président de la Commission mondiale d’éthique des connaissances scientifiques et des technologies (COMEST) de l’ONU, membre de la commission indépendante sur l’Afrique et le millénaire.

Par ailleurs, il a été le premier Président-directeur général de l’Université virtuelle africaine et membre de l’Union africaine pour le panel sur la biotechnologie du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) ; il s’est également vu attribuer l’African Lifetime Achievement Award. Il est actuellement à Johannesburg (Afrique du Sud) où il travaille avec les équipes de Microsoft Afrique du Sud et WECA (Afrique de l’Ouest, de l’Est et du Centre).

 

5-Dr. Philipp Emeagwalli, un Genie Noircontemporain

Surnommé ’le Bill Gates de l’Afrique’, il a été salué par le Goldon Guardian comme la nouvelle étoile de l’âge de l’information. Pourtant les médias le laissent dans un quasi-anonymat.

Philipp Emeagwalli est originaire du Nigéria. Il est né en 1954 à Akura, de parents Igbo. Il a 3 maîtrises et un doctorat en Science de l’informatique, génie maritime, génie civil et environnemental et mathématiques appliquées. Il est reconnu comme un témoin vivant du génie africain dans le domaine de l’informatique mais c’est aussi un inventeur multidisciplinaire.

Il a inventé plusieurs logiciels ayant permis de résoudre des problèmes longtemps qualifiés insolubles. Il a à son actif 6 droits d’invention en Science informatique. Il a signé plusieurs contrats avec les institutions les plus élevées des USA, y compris deux années passées comme consultant à l’armée américaine.

Philipp Emeagwalli a reçu en 1989 le prix Gordon Bell, la plus grande décoration décernée en science de l’informatique pour avoir inventé l’ordinateur le plus rapide au monde dans le domaine des calculs.

La machine qu’il a programmée bat un record de 3.1 milliards de calculs par seconde en utilisant seulement 65.536 processeurs. Cette architecture informatique est une première mondiale. Il est 3 fois plus rapide que les superordinateurs du moment à un cinquième du coût seulement. Cette invention a permis aux compagnies pétrolières américaines de résoudre un problème crucial : les fuites souterraines de pétrole dans les réservoirs, soit une économie de 400 millions de dollars par puit de pétrole. Toutes les compagnies pétrolières utilisent les super-computers du génie noir Phillipp Emeagwalli.

Actuellement Emeagwalli se propose de percer le problème du réchauffement de la planète. Il travaille sur le développement d’un superordinateur capable de simuler les courants climatologiques sur une période d’un siècle en vue d’enquêter sur les causes du réchauffement de la terre. Un exploit qu’aucun homme de science n’a jamais réalisé avant lui.

En 1996 Philipp Emeagwalli a présenté un document de 816 pages décrivant un nouvel ordinateur à l’office des patentes et du commerce des USA (équivalent de l’INPI). La conception de ce nouvel ordinateur est basée sur ce que Emeagwalli appelle : "La théorie du modèle de la ruche". Pour ce, Philip Emeagwalli a fait appel à la géométrie pour découvrir comment les abeilles utilisent la méthode la plus efficace possible dans la construction de leurs ruches…

Philipp Emeagwalli a fait dernièrement une déclaration fracassante : "Ma plus grande réalisation c’est d’aider à détruire le stéréotype selon lequel seuls les Blancs contribuent au développement de pointe en science et en technologie".

Tous les Africains, tous les Haïtiens, tous les Noirs doivent être fiers de la percée scientifique de ce génie noir : Philipp Emeagwalli. Nous applaudissons avec frénésie ce génie de l’informatique qui travaille dans l’ombre pour faire avancer une science qui a bouleversé l’administration des affaires et la gestion des projets. Nos vœux de fructueuses besognes à ce météore de l’âge de l’information. Que ce génie contemporain serve d’exemple à nos jeunes compatriotes.

 

6- Sandrine Ngalula Mubenga : une inventrice noire de génie

Une jeune savante de la RDC, Sandrine Ngalula Mubenga, épate le public américain par les prouesses de ses inventions scientifiques aux USA !

Des échos en provenance de la diaspora congolaise aux Etats-Unis font état des prouesses scientifiques remarquées d’une jeune fille originaire de la RDC en la personne de Sandrine Ngalula Mubenga qui épate par ses inventions ayant déjà retenu l’attention d’un public avisé. La source qui transmet la nouvelle et les photos du petit génie congolais donne d’abord des indications sur son histoire non moins particulière. Apres avoir vécu dans plusieurs pays (RD Congo, France, Belgique, Sénégal), à l’âgé de 12 ans Ngalula Sandrine Mubenga se retrouve à Kikwit au Bandundu. La cité de Kikwit n’avait à cette époque ni eau ni électricité. Ceux qui le pouvaient devaient acheter un groupe électrogène pour avoir du courant.

Et voilà qu’à l’âge de 17 ans, Mubenga tombe gravement malade et devait être opérée d’urgence. Malheureusement, l’hôpital Générale de Kikwit n’avait pas de carburant pour démarrer le groupe électrogène et opérer la malade. Pendant trois jours d’attente, la vie de Mubenga dépendait du courant électrique. Sandrine Mubenga considère son opération comme une chance et une bénédiction car d’autres personnes meurent à cause de ce manque d’électricité. C’est à ce moment-là que Mubenga réalisa la nécessite de l’électricité et décida de faire quelque pour changer la situation. Au 21ème siècle il est inadmissible de mourir à cause du manque d’électricité. Mubenga décidera donc de devenir ingénieure.

En 2005, elle obtient avec honneurs sa Licence en Génie électrique de l’Université de Toledo de l’Etat de Ohio. Sa persévérance au travail académique lui fera remporter plusieurs bourses et prix en plus de quelques apparitions dans les journaux américains tels Toledo Blade, UTNews. En dernière année de Licence elle se fera plus remarquer par l’invention qu’elle réalisera d’un system solaire portable qui procure de l’électricité à partir d’un panneau solaire.

Découverte d’un jeune génie de la RDC vivant aux Etats-Unis d’Amérique en la personne de la petite fille congolaise Sandrine Ngalula Mubenga déjà admirée au pays de l’Oncle Sam pour ses inventions scientifiques, des prouesses dignes d’être encouragées.

Passionnée par les énergies alternatives et renouvelables, elle poursuit une formation pour créer et intégrer les systèmes solaires photovoltaïques. En travaillant pour Advanced Distributed Generation, le plus grand installeur de système solaire dans le Midwest Américain, elle a l’occasion de faire le design et installer plusieurs systèmes solaire dans la ville de Toledo à Ohio. Apres sa Licence, Mubenga travaille à la compagnie d’électricité FirstEnergy dans le système de distribution où elle est ingénieure dans le groupe de planification pendant un an.

Toujours passionnée par les énergies alternatives, Mubenga rentre aux études pour poursuivre une Maîtrise en Génie Electrique dans la spécialisation de Puissance, sous l’aile de Dr. Stuart, un professeur connu dans le domaine et qui détient plusieurs inventions reconnues à son actif. A côté de cet éminent scientifique et pour sa recherche, Mubenga fait une démonstration sur les technologies d’énergie alternative. Elle rend une voiture électrique hybride en intégrant une pile à combustible à hydrogène. La voiture créée roule en utilisant l’hydrogène comme carburant et le courant direct.

Il s’agit d’une voiture qui ne pollue pas et dont le seul déchet est l’eau pure. En effet la pile à combustible utilise le gaz hydrogène et l’air pour produire du courant direct. Ce courant est ensuite utilisé par un moteur électrique qui fait tourner les roues d’une voiture. Dès lors que cette voiture roule à partir d’hydrogène, la deuxième partie du Project consiste à générer cet hydrogène. Mubenga fait le design d’une station génératrice d’hydrogène avec pompe à hydrogène. La station est constituée d’une machine à électrolyse qui prend de l’eau et la décompose en hydrogène et oxygène.

La station est alimentée par un système solaire qui produit de l’électricité. La voiture peut donc rouler jusqu’à la station et faire le plein d’hydrogène. Tout le système des panneaux solaire jusqu’a la voiture ne produit pas de pollution, pas de gaz carbonique Il est silencieux et utilise les énergies renouvelables, notamment le soleil et l’hydrogène. Cette recherche est financée par le Département d’Energie Américain et le Département de Développement de l’Etat de Ohio. Sandrine Mubenga a déjà réalisé dans le même cadre un plan pour électrifier tous les villages de la RD Congo par l’énergie alternative.

La jeune inventrice a, par ailleurs, réussi le test de certification national pour l’Etat de Ohio où elle est officiellement inscrite comme Ingénieur. Le Sénateur de OHIO et le Gouverneur de l’Etat ont même eu l’occasion de féliciter la jeune congolaise pour ses prouesses.

 

7-Isaac Daniel a inventé la chaussure GPS

Une chaussure GPS pour retrouver les enfants disparus

Il suffisait d’y penser : intégrer un GPS dans la semelle d’une chaussure et localiser ainsi son propriétaire partout dans le monde, 24 heures sur 24.

Isaac Daniel a l’idée de cette ingénieuse invention en 2002, lorsqu’il reçoit un coup de fil inquiet de l’école le prévenant de la disparition de son fils, alors âgé de huit ans. En déplacement professionnel à New York, il attrape le premier avion pour Atlanta... pour apprendre à l’arrivée qu’il s’agit d’un problème de communication et que son fils est sain et sauf.

Dans la foulée, cet ingénieur planche sur un prototype de chaussures de sport intégrant dans la semelle une puce GPS (Global Positioning System) de cinq centimètres sur huit. Après quelques années de recherche poussée pour assurer la précision du dispositif, ces tennis révolutionnaires baptisées « tranquillité d’esprit » sont commercialisés le mois prochain. D’abord une version adulte pour la modique somme de 325 $ à 350 $. La ligne enfants-ados sera disponible cet été.

Deux modes de fonctionnement existent :

*Soit le propriétaire perdu ou en situation de détresse- déclenche lui-même le dispositif en appuyant sur un bouton de la chaussure. Une alerte est alors envoyée à un central qui peut localiser le détenteur. Coup d’adhésion à ce service : 19,95$ par mois.

*Soit, à certaines conditions (disparition d’enfant, patient atteint d’Alzheimer), c’est un parent, conjoint ou tuteur qui peut donner l’alerte au central, qui se charge alors de localiser le propriétaire des chaussures et peut ensuite prévenir les autorités. Isaac Daniel est un exemple à suivre pour toute la jeunesse noire.


8- Georges Nicolo : un grand savant Noir honoré dans sa ville natale, le Gosier.

Georges Nicolo est le premier guadeloupéen diplômé d’un Doctorat es Sciences.

C’est le premier guadeloupéen diplômé en Etudes Supérieures d’Ingénierie Radioélectrique de l’Ecole Centrale de T. S. F.

C’est le premier guadeloupéen Ingénieur au Commissariat à l’Energie Atomique.

Il est L’un des plus grands inventeurs et savants du siècle dernier : Il est l’inventeur du bloc de commutation pour la télévision multi-Canales (c’est à dire la technicité permettant la réception de plusieurs chaînes sur un même poste de télévision). Il est aussi connu pour avoir travaillé sur le tube cathodique.

Il est l’inventeur des dispositifs de contrôle de la réactivité des piles atomiques en régime sous-critique. Il est l’initiateur de l’introduction de l’électronique dans les appareils de contrôle nucléaire (c’est à dire que la France lui doit la réussite de son programme d’électricité civile à l’énergie nucléaire).

Lors d’une interview menée par Maurice Decraiene, qui lui demandait ce qu’il pensait de son surnom "le Savant noir", il répondit modestement : "C’est un grand mot, je crois que le fait de mériter l’estime et la confiance des hommes scientifiques de valeur internationale contribue à ce vocable".

Il a assis sa renommée internationale en écrivant des ouvrages scientifiques d’une valeur inestimable :

Il est l’auteur de l’ouvrage "La pompe à diode, son application au comptage de particules nucléaires et à la détection des excursions de puissance des piles et réacteurs atomiques".

Il est encore l’auteur de "L’électronique dans les appareils de contrôle nucléaire.

Professionnellement, il s’est illustré encore en : Participant à l’amélioration de la technologie de l’information télévisuelle, Se chargeant du suivi des projets de contrôle des réacteurs nucléaires français et de la réalisation de réacteurs nucléaires d’enseignement dont notamment ULYSSE et des prototypes tels que ISIS, CABRI, etc... et des surrégénérateurs tels que PHENIX et SUPERPHENIX.

Devant une telle destinée professionnelle et un tel modèle valorisant pour la jeunesse guadeloupéenne, comment se fait-il que ce savant hors pairs ait sombré dans l’anonymat ?

Pour Nicolo, la puissance d’une territoire ne repose sur le potentiel intellectuel de sa jeunesse ou plutôt sur le génie de ses dirigeants à faire émerger des cerveaux scientifiques capables de relever tous les défis. En fait, il a toujours été très critique envers la classe politique guadeloupéenne qu’il jugeait inadaptée à la situation. Les choses ont-elles changées depuis ?.

Voilà ce qu’il disait : "Du point de vue personnel et au sujet des Départements d’Outre-Mer trop éloignés de la Métropole, hélas, une prise de conscience plus aiguë de chacun paraît une nécessité si l’on souhaite marcher dans le sens du progrès. Il me semble aussi intéressant de faire ressortir que le développement d’une région (ou d’un pays) est basé sur son équilibre économique et que la qualité d’une population (ou d’un peuple) réside dans son potentiel intellectuel et dans les méthodes d’utilisation de celui ci.

En conséquence, je conseillerais à la race noire et en particulier à celle d’expression française, tant africaine qu’antillaise dont je fais partie et j’en suis fier, de multiplier ses efforts afin de trouver les méthodes qui permettent d’avoir le maximum de connaissances orientées vers la science.

Cette science qui, après avoir patiemment élucidé les secrets de la nature, après s’être assuré son concours, son alliance, est parvenue à la maîtriser jusqu’à transgresser son fonctionnement normal et qui, attaquant ses secrets, atteignant sa constitution elle-même, libère ses énergies cachées et les utilise au profit de la charité humaine, afin d’être omniprésente dans tout ce qui vise l’intérêt général et collectif. C’est la seule voie qui, alliée à l’union, à une saine intelligence, conduise au chemin de la paix dans le progrès"

Chapitre V : Liste d'inventions qui ont été découvertes par des noirs

Voici-là une liste d'inventions qui ont été découvertes par des noirs, dont le mérite n'est pas reconnu. Parmi ces inventeurs, figurent même des femmes. La totalité de ces savants sont inconnus. Pourtant ils ont rendu un grand service à l'humanité !

1. La Lampe électrique : inventée le 13.09.1881 par Joseph V. Nichols et Lewis H. Latimer.

2. L’Antenne Parabolique: inventée le 07 juin 1887 par Granville T. Woods

3. L’Aiguillage des Trains : inventé le 31 octobre 1899 par William F. Burr

4. Moteur à Combustion : inventé le 05 juillet 1892 par Andrew J. Beard

5. Masque à Gaz : inventé le 13 octobre 1914 par Garett A. Morgan

6. Charpente Métallique de Voiture: inventée le 02 février 1892 par Carter William

7. L’Ascenseur : inventé le 11 octobre 1867 par Alexander Miles

8. Dispositif de Couplage des voitures de Train : inventé le 10.10.1899 par Andrew J. Beard

9. Le Réfrigérateur ( FRIGO ) : inventé le 14 juillet 1891 par John Stenard

10. L’Interrupteur (Le Commutateur) : inventé le 1er janvier 1889 par Granville T. Woods

11. La Machine à Composter : inventée le 22 juin 1897 par William Barry

12. La Machine à écrire : inventée le 07 avril 1885 par Lee S. Burridge et Newman R. Mashman

13. Le Système d’Alarme des Trains : inventé le 15 juin 1897 par Richard A. Butler

14. Les Freins de Voiture : inventés le 06 août 1872 par John V. Smith

15. Le Tunnel pour train Electrique : inventé le 17 juillet 1888 par Granville T. Woods

16. Le Feu de Signalisation (feu rouge) : inventé le 20 novembre 1923 par Garett A. Morgan

17. Les Rotatives de Presse (imprimerie) : inventées le 17 septembre 1878 par W.A Lavalette

18. Le Système de Sécurité des Ascenseurs : inventé le 02 avril 1895 par James Cooper

19. Les Systèmes et les appareils Téléphoniques : inventés le 11.10.1887 par Granville T. Woods

20. Les Vitesses Automatiques (des véhicules) : inventées le 06 décembre 1932 par Richard B. Spikes

21. La Moissonneuse Batteuse : inventée le 07 août par Robert P. Scott

22. Le Conditionnement d’Air (split) : inventé le 12 juillet 1949 par Frederck M. Jones

23. Les Lubrifiants de Moteur : inventés le 15 novembre 1898 par Elijah Mc Coy

24. La Machine de Graissage à Vapeur : inventée le 04 juillet 1876 par Elijah Mc Coy

25. Bandes Magnétiques d’Ordinateur : inventée le 24 août 1971 par Larry T. Preston

26. Antenne de Détection par Radars: inventée le 11 juin 1968 par James E. Lewis

27. Super chargeur pour Moteur à Combustion : inventé le 03 février 1976 par Joseph A. Gamell

28. La Cellule Electrique Gamma : inventée le 06 juin 1971 par Henry T. Sampson

29. Dosage de la Mélanine : à partir de la peau, inventé par Cheikh Anta Diop

30. L’Encre : à partir de la pomme de terre, inventé par George Washington Carver

31. Synthèse de la Physostigmine : pour le traitement du glaucome, inventé par Percy L. Julian

32. SYNTHESE DE LA PROGESTERONE : inventée par Percy L. Julian

33. Synthèse de la Cortisone : inventée le 10 août 1954 par Percy L. Julian

34. Synthèse Organique de la Phéromone : inventée par Bertram Oliver Fraser-Reid

35. Synthèse de l’Oligosaccharide : inventée par Bertram Oliver Fraser-Reid

36. Filament de Carbone: pour la lampe à incandescence : inventé le 17 juin 1882 par Lewis Howard Latimer

37. Appareil de Refroidissement et de Désinfection : inventé le 12 janvier 1886 par Lewis Howard Latimer 38. Troisième Rail : pour le métro, inventé par Granville T. Woods le 29 janvier 1901

39. Un frein Automatique à Air comprimé : inventé par Granville T. Woods en 1905

40. Un frein Electromécanique : inventé par Granville T. Woods en 1887

50. Un interrupteur Automatique de circuits électriques : inventé par Granville T. Woods en 1889

51. Une couveuse Artificielle: inventée par Granville T. Woods en 1890

52. Pacemaker (régulateur pour stimulateur cardiaque) : inventé par Otis Boykin

53. Opération à Cœur Ouvert inventé par Daniel Hale Williams le 9 juillet 1893 129. Test de dépistage de la Syphilis: inventé par William A. Hinton en 1936

54. Collet pour les fractures cervicales : inventé par Louis Tompkins Wright

55. Traitement des maladies Vénériennes (avec l’auréomycine) : inventé par Louis Tompkins Wrigh

56. Conservation du Sang: inventé par Charles Richard Drew

57. La Polythérapie (utilisation de la chimiothérapie contre le Cancer) : inventée parJane Cooke Wright 58. Transplantation du Rein (2ieme au monde) : par Samuel L. Kountz

59. Conservation du Rein (durant plus de 50 heures) : par Samuel L. Kountz

60. Antidote contre les Surdoses de Barbiturique : inventé par Arnold Hamilton Maloney

61. Machine à monter les Empeignes (soulier) : inventé par Jan Earnst Matzeliger

62 Anémomètre : inventé par Philip G. Hubbard 63. Camera-Spectrographie (transporté par Apollo 16) : inventé par George R.



26/06/2011
2 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 130 autres membres